Nous essayerons dans cette communication d'expliciter la relation entre l'historique et l'autobiographique dans le récit autodiégétique d'Ibn Khaldoun.Par opposition d'autres formes d'écriture, l'histoire etl'autobiographie sont des textes référentiels .
Ils « prétendent apporter une information sur une réalité extérieure au texte et donc se soumettre à une épreuve de vérification »([1]). Cette relation est très intéressante dans la mesure où elle conduit l'historien à écrire le récit de sa propre vie, c'est ce qu'on peut déduire du projet autobiographique d'Ibn khaldoun. Elle est envisagée dans une perspective postulant que ce projet n'est pas seulement dans l'histoire mais il est encore de l'histoire.
1-Conscience du projet autobiographique
Cette conscience se manifeste dans les points suivant:
a-Ibn khaldoun a proposé plusieurs titres à son autobiographie (Identité d'Ibn khaldoun auteur de cet ouvrage. Identité d'Ibn Khaldoun auteur de l'ouvrage et son périple à l'ouest et à l'est. Identité d'Ibn Khaldoun et son périple à l'ouest et à l'est). Ces titres convergent vers l'idée qu'Ibn khaldoun passe une sorte de pacte avec son lecteur virtuel ( pacte autobiographique), il le convie à juger le récit en fonction de son authenticité (l'engagement à dire le vrai), et de mettre en jeu l'identité de l'écrivain réel (en chair et en os) et celle de l'écrivain implicite (en papier).
b-Le livre renferme plusieurs digressions en vue de fournir des informations sur la vie de l'auteur. « J'ai introduit trop de lettres qui, quoiqu'elles paraissent déborder le sujet traité, fournissent des informations suffisantes sur moi-même et rendent compte de ma condition » ([2]). Ibn khaldoun s'est servi d' éléments disparates et hétéroclites pour renforcer le sujet traité (un récit rétrospectif de sa propre vie),pour affirmer son identité et pour édifier une image de lui.
c-Le texte autobiographique peut être légitimement vérifié par une enquête. Notre souci n'est pas de nous engager à traiter l'autobiographie comme un miroir qui reflète le vrai portrait de l'autobiographe ou bien comme un inventaire neutre des événements de sa propre vie, mais de prouver les limites de la sincérité et de la vérité de l'auteur, d'appréhender les événement qui l'ont affectés et de saisir les enjeux qui régissent la reconstruction du passé dans une nouvelle perspective. L'oeuvre d'Ibn khaldoun comporte plusieurs indications qui facilitent le processus de vérification. Parmi lesquelles on peut citer les lettres reçues ou envoyées, les récits historiques, les témoignages de ses contemporains, l'arbre généalogique de sa famille, les décrets de nomination, les conférences.. .Malgré leur importance, on ne peut les prendre en considération que dans le cadre d'une vérité narrative. Cette vérité « ne consiste pas seulement en un rapport d'adéquation ou de non adéquation entre le discours et le référent , elle met en jeu simultanément l'attitude de l'énonciateur , la réaction du destinataire et le lien même qui les unit »([3]).
d-A l'opposé de ses contemporains, Ibn khaldoun a adopté une nouvelle écriture qui lui a permis de revivre des moments passés et de relater sans artifice le récit de sa propre vie. Il avoue dans plusieurs passages avoir évité la préciosité et le raffinement du style (euphémisme, l'assonance, allitération et calembour..) pour mieux communiquer avec un grand nombre de lecteurs.
e-Dans quelle case générique peut-on classer l'œuvre d'Ibn khaldoun ? Parmi les raisons qui l'ont incité à écrire le récit de sa propre vie c'est d'affirmer sa compétence culturelle et sa dignité. C'est pour cela qu' il a insisté sur l'iténiraire culturel et qu'il a omis tout ce qui a un rapport étroit avec le cercle de son intimité. Dans ce cadre le livre d'Ibn Khaldoun s'ajoute à une classe du récit autodiégétique, appelé autobiographie intellectuelle, selon le parcours scolaire et intellectuel de l'autobiographe , répondant au besoin de se justifier aux yeux de la postérité (surtout lorsqu'on estime avoir été mal jugé par ses contemporains) et servant d' exemple à autrui.
2- Rencontre de l'histoire et de l'autobiographie.
a-Ibn khaldoun était conscient que les digressions risquaient de l'éloigner du sujet traité (récit de la vie individuelle), il prit alors le soin d'assurer la cohésion les récits encadrés dans l'ensemble de l'œuvre. Le récit d'expédition du Sultan Nacre Faraj à Damas peut paraître redondant, mais au fond il est une partie intégrante de la structure autobiographique. Ibn Khaldoun était contraint de le raconter pour prouver le pouvoir de la cohésion sociale (ALAASSABIA) dans l'ascension de l'état et son écroulement et pour démontrer la pertinence de sa théorie cyclique des civilisations rurales ou bédouines. De plus Ibn Khaldoun a accompagné le sultan dans son expédition visant à contrer l'invasion du Mongol Tamerlan. Au cours d'une sortie nocturne, il est capturé et il a rencontré le conquérant qui est séduit par le génie du penseur arabe. Tous les récits enchâssés tissent des liens anaphoriques , cataphoriques et thématiques avec le récit-cadre.
b-Ibn Khaldoun ne relate pas seulement les événements historiques qui ont marqué son époque mais aussi auxquels il a eu le mérité de participer (pacte de paix, conciliation entre les tribus et les souverains, présentation de bons offices) . De tels actes lui ont valu l'estime et le respect à travers le monde arabo-musulman. Les fonctions occupées par Ibn Khaldoun (Secrétaire personnel, conseiller auprès des souverains, haut fonctionnaire à Bijaya..) l'ont rendu très attentif au climat politique plein de guerres, de rivalités entre les principaux royaumes du Maghreb et d'intrigues pour s'emparer du pouvoir. Mais au fond de lui-même il espérait une vie de retraite consacrée à l'enseignement et à la science. Il voulait, par le biais de l'autobiographie qui est à fois un témoignage sur les grands événements qui ont secoué le monde arabe et une autojustification, retrouver les moments qu'il a vécus, prouver ses compétences intellectuelles et résoudre des crises personnelles.
c-Les discours historique et autobiographique seraient des comptes rendus véridiques à partir des données réelles et disponibles. L'historien et l'autobiographe ne sont pas libres d'inventer les incidents et les personnages qui forment le corps de leur récit.. Le caractère historique des événements racontés par l'historien et l'autobiographe réside « non seulement dans le fait qu'ils sont réels plutôt qu'inventés, mais aussi dans le fait qu'ils sont passés »([4]). Au moment où ils sont racontés, ils acquièrent un nouveau statut dans l'univers fictif , ce qui remet en question le rapport entre « le passé réel et la fiction irréelle ». Paul Ricoeur donne « le nom de représentance (ou de lieutenance) » ([5]) au rapport entre les constructions de l'histoire et leur vis-à-vis et à l'abyme infranchissable qui sépare ce qui est vécu de ce qui est représenté. Dans ce contexte le vécu tel qu'il ressort des mains d'Ibn Khaldoun n'est pas celui des acteurs, c'est de la narration, ce qui permet d'éliminer de faux problèmes .Les souvenirs d'Ibn Khaldoun sont sélectifs et subjectifs, il omet certains détails et enjolive d'autres afin de réfuter et d'éliminer la mauvaise image que ses ennemis ont fait de lui et de forger une autre image chez ses lecteurs , celle d'un éminent érudit , d'un juriste intégre, d'un politicien très avisé , d'un grand diplomate conciliant , d'un descendant d'une famille noble et respectable.
d- Ibn Khaldoun a réuni , dans son autobiographie intellectuelle, le métier de l'historien et le talent de l'autobiographe et a joint le plaisir littéraire à la documentation exhaustive. La visée littéraire se manifeste dans la manière dont Ibn khaldoun relate ses aventures et dévoile ses fantasmes et ses aspirations (L'usage des techniques narratives, tel les anachronies, l'enchâssement, l'autoréglage, le suspens, les métatextes..). L'alternative était pour lui simple : Une vie de cour dans la proximité des souverains ou une vie de retraite. A la suite de déboires divers il se retire à Qal'at Ibn Salama pour tourner la page .Et en tant qu' historien, il a eu le souci de traiter les événements historiques en prenant soin d'éviter de dévier le chemin de la vérité. Les historiens peuvent exercer la critique historique pour distinguer le vrai du faux, Mais l'historicité, pour les critiques, n'est pas une vérité à chercher mais des problèmes à poser, elle n'est pas le maintien des rapports dans leur état mais dans leur transformation, elle ne se préoccupe pas de prouver l'authenticité des faits historiques mais de juger leur impact sur la psychologie de l'autobiographe, ses attitudes et ses aspirations.
3- Vérité narrative :
Dés qu'Ibnkhaldoun (en tant qu'historien) s'engage dans le projet autobiographique, Il exclut les propositions et les données vérifiables qui caractérisent le discours historique et scientifique. Il voudrait faire une séparation entre son travail historique (activité référentielle) et entreprise autobiographique (activité fictionnelle). Il était conscient de consacrer le dernier tome du « livre des exemples » ([6]) à relater l'histoire de sa vie et dévoiler la formation de sa personnalité. Il ne manipule pas le langage descriptif (description de lieux et de personnage référentiels) non pas pour remémorer des faits réels mais pour renforcer l'autoréférentialité. Ce qui prouve que « l'œuvre de la fiction crée elle-même, en se référant à lui, le monde auquel elle se réfère » ([7]).
Cela peut provoquer les historiens qui traitent le récit autodiégétique d'Ibn Khaldoun en tant que document qui fournit des détails précis concernant le temps historique ainsi que l'espace géographique. Mais le critique est conscient du double jeu de l'autobiographie, qui « prétend être à la fois un discours véridique et une œuvre d'art » ([8]). L'autobiographe se heurte à des paradoxes divers qui le contraignent à transgresser le pacte référentiel au profit de l'acte autobiographique (se connaître) et fictionnelle (inventer et dévoiler). Dans cet univers fictionnel la précision et l'exactitude autobiographiques se trouvent remplacées par la réorganisation des faits réels et la recherche ininterrompue du moi occulté (l'intériorité secrète du moi).
Pourquoi Ibn khaldoun , Homme bien connu dans le monde arabe, décide de rendre publique l'histoire de sa vie ? Il a voulu corriger l'image que les émules et les ennemis ont données de lui. « Si autrui a déguisé son visage, l'autobiographie visera à la refaçonner » ([9]). Où qu' Inbkhaldoun se déplace ou s'installe, Il trouve qu'il est entouré d' ennemis et de calomniateurs, qui portent atteinte à sa réputation, rabissent son orgueil, doutent de ses qualités culturelles et scientifiques et le soupçonnent de complots. C'est pourquoi il sera emprisonné par Le sultan mérinide Abu Ainan (Il en sort après 21 mois à la mort du roi) et par le sultan Abdelaziz (jeté en prison une nuit puis libéreé pour l'aider à plier les tribus à son faveur), et il sera nommé et révoqué comme Cadi (juge) malikite quatre fois au Caire, jusqu'à sa mort en mars 1406.
Quand on lit minutieusement son projet autodiégétique on remarque qu'il donne beaucoup d'images sur lui. Elles sont pareilles à des constellations qui se solidarisent pour prouver son importance, ses ambitions et sa grandeur d'esprit. Parmi ces images on peut citer :
a-L'image d'un arabe authentique de race pure) originaire d'une tribu noble du Yémen (Oail Ibn Hajar) que le prophète a bénie et exaltée dans l'une de ses invocations. La famille d'Ibn khaldoun s'est installée en Andalous puis elle s'est repliée sur Tunis. C'est là qu'Abderrahman Ibn Khaldoun naît en 1332.
b-L'image d'un élève assidu et passionné d'études. Il a fréquenté les grands savants de l'entourage du souverain marocain et il a appris les diverses disciplines (Religion, Grammaire, Poésie, Philosophie, Jurisprudence, astronomie). Il perd ses parents et nombres de ses maîtres lors de la peste noire qui a ravagé Tunis en 1348-1349. A vingt ans, il s'enfuit de Tunis pour aller rejoindre à Fès la cour des mérinides. C'est ici où il a approfondi des études, fréquenté des maîtres de grande réputation et assumé des responsabilités politiques (secrétaire personnel du roi et juge).
c-l'image d'un savant qui consulte les documents originaux et les examine à la lumière des modèles de l'expérience, des règles de la politique et les conditions de la vie en société. Il était le fondateur d'une science nouvelle (Science de la civilisation « Ilm Alumrân ») qui s'intéresse aux faits sociaux et surtout à la comparaison entre deux type de civilisation : nomade et citadine. La première inclut des sociétés frustes, fortement soudées par l'esprit du corps. Les autres, au contraire, vivent dans l'abondance et le raffinement. Ibn Haldoun était partout entouré par des élèves qui voulaient s'instruire et améliorer leur faculté et leur niveau d'apprentissage.
d-l'image d'un politicien très avisé et avide d'ambition.Il a été constamment sollicité d'occuper de hautes fonctions. A la suite de divers déboire , il se retire près de Frenda en Algérie (à Qal'at ibn Salama) pour consacrer son temps à rédiger « La prolégomène » et une partie du « Livre des exemples ». Cette activité scripturaire mit une coupure entre ses ambitions politiques et ses aspirations scientifiques. Le flair politique était l'une des ses qualités mentales. Dés qu il sentait un danger il l'évitait avec une grand adresse et prudence. Pour ne pas susciter la jalousie de son ami le vizir Ibn Alkatib (Homme de lettres) il quitte l'Andalousie pour Bougie (Bijaya). Après de longues années d'intrigues et de persécutions, il quitte Tunis pour Alexandrie en 1382 sous prétexte de faire le pèlerinage.
e-L'image d'un diplomate qui fait des efforts géants pour réconcilier les ennemis, dissiper les confits et les litiges politiques et donner des conseils précieux aux souverains.
e-L'image d'un juge intègre et inflexible qui respecte la loi. Ce qui lui a provoquera beaucoup de soucis parce que les Cairois étaient habitués aux juges fragiles et influençables qui tombaient facilement dans leur piège.
D'après ce qui précède on peut dire que la narrateur instaure un lien privilégié avec le narrataire virtuel ( extra-diégétique) pour qu'il approuve son image parfaite . C'est ici que surgit la question épineuse de la vérité véhiculée par le texte. Celle-ci est étroitement liée à la nature de la relation qui implique le narrataire dans l'univers fictif. « La vérité narrative ne consiste pas seulement en un rapport d'adéquation et de non adéquation entre le discours et le référent , elle met en jeu simultanément l'attitude de l'énonciation , la réaction du destinataire et le lien même qui les unit »([10]). Le narrateur fait croire que ce qu'il raconte a eu effectivement lieu et correspond à des tranches de réalité. Le narrataire crédule peut croire à ses prétentions. Mais le narrataire, très avisé, peut prendre ses distances à ce qu'on veut lui faire croire en s'appuyant sur les paradoxes suivants :
Faire la comparaison entre le récit d'Ibn Khaldoun et d'autres récits (ceux de ses adversaires et ses contemporains) pour distinguer ce qui est mensongère de ce qui est sincère.
Combler les lacunes de la mémoire en prenant en considération que l'oubli déforme les événements vécus et permet à l'autobiographie de représenter le réel d'une façon prismatique. Mais l'oubli fécond (la fécondité de l'oubli) « sélectionne l'essentiel et efface l'épisodique. Il devient l'allié indispensable de la création » ([11]).
Dès que l'autobiographe transforme les apparences du réel, Il déguisera sa véritable vie (le réel soi disant palpable). La déformation du vécu lui permet de révéler une réalité plus essentielle, concernant le regard qu'il porte sur lui et la relation qu'il entretient avec le passé. La mémoire affective (intérieure) semble donc infaillible. C'est grâce à elle qu'Ibn khaldoun accède à la résurrection du passé et l'élargissement des contours de la liberté intérieure. « le sentiment est donc le cœur indestructible de la mémoire »([12]).
En guise de conclusion :
1 'autobiographie d'Ibn Khaldoun est le premier livre arabe qui a tracé l'itinéraire intellectuel et psychologique de l'auteur dès sa naissance jusqu ‘ à ses dernier jour (Il y des segments rétrospectifs qui se référent à l'arbre généalogique de ses ancêtres. Mais les autobiographies qui ont précédé son projet ,ne relatent que des tranches décisives de leurs auteures (Tels Délivrance des erreurs de Ghazali, Hay Ibn Yakdan d'Ibn Toufail, le livre de l'estime d'Oussama Ibn Mounkid). En outre Ibn Khaldoun était conscient d'embrasser l'idéologie autobiographique pour peindre la vraie image de soi et corriger l'image défigurée qui a été propagée par ses ennemis.
2-Il y a des points communs qui rassemblent les activités de l'historien et l'autobiographe. Mais il y a énormément de différences qui les distinguent. On peut en citer deux nous paraissant très intéressantes :
l'historien s'appuie sur des documents pour s'assurer de l'exactitude et la précision des événements vécus. L'autobiographe fait appel parfois à des supports (tels les lettres reçues ou envoyées par Ibn khaldoun) pour combler les lacunes de la mémoire. Mais l'autobiographe préfère se laisser conduire par une liberté intérieure et une vérité subjective, d'où les défauts des mémoires (diverses formes de l'oublie, de la tromperie et de l'illusion).
L'historien traite l'humanité au pluriel en s'appuyant sur des donnée vérifiables .Alors que l'autobiographe s'intéresse aux intrigues qui concernent les individus isolés (la vérité affective).
3- Lorsque Ibn khaldoun a décidé de faire la narration de sa vie, il s'est laissé conduire par une vérité intérieure du « dedans ». En rettaçant sa vie, il a voulu donner une image pure de soi et découvrir l'affection de la conscience (non la vérité historique).Ce faisant, il a dévoilé ses ambitions, ses déboires et ses malheurs , montré sa volonté et son endurance et surmonté tous les problèmes éventuels. La vérité affective accède à son apogée lors de la simultanéité du naufrage du bateau qui transportait les membres de sa famille deTunis à Alexandrie et le fait de l'avoir révoqué de son poste (juge des Malikites) à cause des rumeurs diffusées par ses ennemis pour susciter des soupçons haineux et perfides sur son intégrité, sa dignité et sa compétence. « C'est pourquoi le passé, loin de s'estomper dans la mémoire, s'y amplifie et gagne une résonance plus profonde"(13)
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[1] -Philippe Lejeune : Le pacte autobiographique, éd du Seuil, 1975,p36.
[2] -Ibn khaldoun , Identité d'Ibn Khaldoun et son périple à l'ouest et à l'est,édition établie , présentée et annotée par Mohamed ben Taouet Tangi,, la commission de la traduction et l'édition , Le Caire 1951,p130.
[3]- Michel Mathieu-Colas : « Récit et vérité » in Poétique n°80, Seuil, 1989, p 388.
[4] - Ann Rigny : « Du récit historique » in poétique n° 75, Septembre, Seuil, 1988, p 268.
[5] - Paul Ricœur : Temps et récit, 3 Le temps raconté, Seuil, 1985,183.
[6] -Son titre complet est : le livre des Exemples de l'histoire des arabes, des nons-arbes et Berbère ».
[7] -Marie -Laure Ryan , citée par Dorrit Cohen : Le propre de la fiction , traduit de l'anglait ( Etats-Unis) par Claude Hary-Scbaffer, Seuil,2001 , p29.
[8] -Philippe Lejeune : Moi aussi , Seuil, 1982 , p26.
[9] - Jean-philippe Miraux : L'autobiographie Ecriture de soi et sincérité , Nathan ,1996,p83.
[10] -Michel Mathieu-Colas : « Récit et vérité » , Poétique n°80 Seuil, 1989, p388.
[11] - Jean-philippe Miraux : L'autobiographie Ecriture de soi et sincérité, op.cit p64.
[12] - Jean Starobinski : jean-jaques rousseau la transparence et l'obstacle, Gallimard,1971,p2-
13-Jean Starobinski : jean-jaques rousseau la transparence et l'obstacle, op ;cit p236